Cet ouvrage porte sur la peinture sur pierre, technique qui apparaît en Italie autour de 1530. Dans un premier temps, cette technique, mise au point par le peintre vénitien Sebastiano del Piombo, vers 1530, s’inscrit dans les débats relatifs au Parallèle des Arts, à la suprématie de la sculpture ou de la peinture. La durée apparaît comme un problème fondamental ; la peinture sur pierre constituerait une réponse puisqu’elle offrirait l’avantage de se conserver plus longtemps que les tableaux peints sur des supports traditionnels comme le bois ou la toile.
Dans un deuxième temps, à partir des années 1580-1590, les artistes varient leurs productions en employant des supports comme le jaspe, l’améthyste, l’agate, ou l’albâtre. La diversité et la richesse des matériaux répondent alors à deux attentes : elle correspond au goût pour la préciosité et s’inscrit dans une connivence entre art et nature. Florence et Rome deviennent des centres de production importants et de nombreuses familles dont les Médicis et les Barberini jouent un rôle primordial dans cet essor.
Parallèlement, les artistes, poussés par le désir de transposer sur de grandes surfaces les effets picturaux obtenus avec la peinture à l’huile, se lancent dans diverses expérimentations. C’est vraisemblablement dans un tel contexte qu’il faut inscrire l’élaboration de peintures d’autel sur pierre entre 1530 et 1620. Sebastiano del Piombo en serait également l’initiateur mais d’autres personnalités artistiques dont Pierre Paul Rubens seront amenés à élaborer des peintures de grand format sur pierre.
Sommaire
Préface
Mauro Natale
Introduction
De la théorie à la pratique
Traités et peinture sur pierre
La préparation
Les peintures sur ardoise
Les peintures d'autel
Les petites formats: Rome et Venise, échanges et réciprocités
Des peintures sur ardoise aux pierres imagées
Etablissement des manufactures à Florence
Rome et la peinture sur pierre
La diffusion régionale
Conclusion
Sources et Bibliographie
Index
23,00 €
En stock
Splendeurs d’Italie
Cet ouvrage porte sur la peinture sur pierre, technique qui apparaît en Italie autour de 1530. Dans un premier temps, cette technique, mise au point par le peintre vénitien Sebastiano del Piombo, vers 1530, s’inscrit dans les débats relatifs au Parallèle des Arts, à la suprématie de la sculpture ou de la peinture. La durée apparaît comme un problème fondamental ; la peinture sur pierre constituerait une réponse puisqu’elle offrirait l’avantage de se conserver plus longtemps que les tableaux peints sur des supports traditionnels comme le bois ou la toile.
Dans un deuxième temps, à partir des années 1580-1590, les artistes varient leurs productions en employant des supports comme le jaspe, l’améthyste, l’agate, ou l’albâtre. La diversité et la richesse des matériaux répondent alors à deux attentes : elle correspond au goût pour la préciosité et s’inscrit dans une connivence entre art et nature. Florence et Rome deviennent des centres de production importants et de nombreuses familles dont les Médicis et les Barberini jouent un rôle primordial dans cet essor.
Parallèlement, les artistes, poussés par le désir de transposer sur de grandes surfaces les effets picturaux obtenus avec la peinture à l’huile, se lancent dans diverses expérimentations. C’est vraisemblablement dans un tel contexte qu’il faut inscrire l’élaboration de peintures d’autel sur pierre entre 1530 et 1620. Sebastiano del Piombo en serait également l’initiateur mais d’autres personnalités artistiques dont Pierre Paul Rubens seront amenés à élaborer des peintures de grand format sur pierre.
Sommaire
Préface
Mauro Natale
Introduction
De la théorie à la pratique
Traités et peinture sur pierre
La préparation
Les peintures sur ardoise
Les peintures d'autel
Les petites formats: Rome et Venise, échanges et réciprocités
Des peintures sur ardoise aux pierres imagées
Etablissement des manufactures à Florence
Rome et la peinture sur pierre
La diffusion régionale
Conclusion
Sources et Bibliographie
Index
23,00 €
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