Mucédorus (vers 1590) fut la pièce la plus populaire de la Renaissance anglaise. En témoigne son histoire éditoriale et théâtrale qui durera plusieurs décennies. Souvent attribuée – à tort – à Shakespeare, elle présente une intrigue farfelue, typiquement romanesque, mettant en scène les aventures d’un prince travesti (combats contre un ours, contre un homme sauvage). Aventures qui mènent fatalement à son union avec une princesse bien aimée, et par ce biais à l’union de deux royaumes. Typique aussi est la dose considérable d’humour clownesque, avec parodie de l’action principale, quiproquos, etc. Bien que la pièce tire le nom de son héros, et quelques éléments de son intrigue de l’Arcadie de Philip Sidney, elle s’éloigne radicalement de ce roman élisabéthain phare par sa simplicité, voire sa naïveté, son contenu, ses personnages et son style.
La traduction en français de Jean-Paul Débax, spécialiste du théâtre anglais des xve et xvie siècles, vise à mettre en valeur les qualités qui expliquent la popularité de la pièce à son époque, alors que son introduction érudite aborde ces mêmes éléments dans leur contexte littéraire, théâtral et plus largement culturel.
Annexes
Retrouvez l'ensemble du corpus "Traductions introuvables" sur le site du Centre d'études supérieures de la Renaissance
15,00 €
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Mucédorus
Mucédorus (vers 1590) fut la pièce la plus populaire de la Renaissance anglaise. En témoigne son histoire éditoriale et théâtrale qui durera plusieurs décennies. Souvent attribuée – à tort – à Shakespeare, elle présente une intrigue farfelue, typiquement romanesque, mettant en scène les aventures d’un prince travesti (combats contre un ours, contre un homme sauvage). Aventures qui mènent fatalement à son union avec une princesse bien aimée, et par ce biais à l’union de deux royaumes. Typique aussi est la dose considérable d’humour clownesque, avec parodie de l’action principale, quiproquos, etc. Bien que la pièce tire le nom de son héros, et quelques éléments de son intrigue de l’Arcadie de Philip Sidney, elle s’éloigne radicalement de ce roman élisabéthain phare par sa simplicité, voire sa naïveté, son contenu, ses personnages et son style.
La traduction en français de Jean-Paul Débax, spécialiste du théâtre anglais des xve et xvie siècles, vise à mettre en valeur les qualités qui expliquent la popularité de la pièce à son époque, alors que son introduction érudite aborde ces mêmes éléments dans leur contexte littéraire, théâtral et plus largement culturel.
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