Parmi les formes que peuvent prendre nos discours (textes, paroles, images, performances gestuelles), il y en a des plus brèves, plus efficaces. Mais comment mesurer ces formes ? Qu’est-ce qui est « long », qu’est-ce qui est « court » ? Quelle est la différence entre le « court » et le « bref » ?
Pour certains, la forme brève implique son inclusion dans une autre qui lui servirait de cadre (une phrase de Proust, dans l’ensemble de La Recherche, une nouvelle de Borges dans un recueil). Mais la brièveté peut ne pas être un trait distinctif de la forme elle-même (le théâtre, la chanson, la série télévisuelle), elle devient un moyen de rendre le message plus percutant, plus marquant pour le public. Enfin, certaines formes de discours comme les panneaux routiers, ne pourraient exister si elles n’étaient pas brèves.
Poèmes-chansons, formes théâtrales, panneaux de signalisation routière, ce livre propose des analyses de récits courts, voire extrêmement courts (d’une phrase à une demi-page tout au plus), concernant les champs linguistiques et culturels français, hispanique, allemand, canadien et mauricien au XXe et XXIe siècle.
Avec les contributions de :
Sébastien Bost, Elisa Bricco, Gersende Camenen, Marion Chénetier-Alev, Agathe Cormier, Jean-Paul Dufiet, Grégoire Halbout, Yvon Houssais, Emmanuelle Kaës, Eileen Lohka, Arthur Morisseau, Lori Saint-Martin, Emmanuelle Terrones.
Sommaire
Introduction
Mónica Zapata
I – Récits et microrécits
Une forme où l’on enferme si peu de pensée : phrase brève et récit bref selon Marcel Proust
Emmanuelle Kaës
Forme brève et musique chez Marcel Proust : Les Plaisirs et les Jours donnent le la
Arthur Morisseau
Art de conter art de détourner. Genèse des fictions borgésiennes
Gersende Camenen
Les femmes fatales de Julio Cortázar
Mónica Zapata
Le microrécit en langue espagnole : la violence, le dédoublement et l’impunité
Lori Saint-Martin
Les microrécits juifs de Maxim Biller ou le travail de mémoire à l’épreuve de la satire
Emmanuelle Terrones
Georges-Olivier Châteaureynaud ou le pouvoir de l’insolite
Yvon Houssais
II – Au-delà de la narration
La forme brève « Ça va ? » de Jean-Claude Grumberg
Jean-Paul Dufiet
La brièveté dramatisée : La Méridienne d’Ézéquiel Garcia- Romeu
Marion Chénetier-Alev
La « pastille comique » : Scènes de ménages sur M6. L’intimité conjugale en prime time
Grégoire Halbout
Brièveté et sources des injonctions dans la signalisation routière :
« Pourquoi j’attacherais ma ceinture ? »
Agathe Cormier
Les chansons miroirs de Barbara
Sébastien Bost
Entre écriture et image : la forme brève chez Christian Garcin
Elisa Bricco
En bref, pervertir les normes…
Eileen Lohka
Conclusion (brève)
Mónica Zapata
Éléments de bibliographie générale
24,00 €
En stock
Du bref et du court
Parmi les formes que peuvent prendre nos discours (textes, paroles, images, performances gestuelles), il y en a des plus brèves, plus efficaces. Mais comment mesurer ces formes ? Qu’est-ce qui est « long », qu’est-ce qui est « court » ? Quelle est la différence entre le « court » et le « bref » ?
Pour certains, la forme brève implique son inclusion dans une autre qui lui servirait de cadre (une phrase de Proust, dans l’ensemble de La Recherche, une nouvelle de Borges dans un recueil). Mais la brièveté peut ne pas être un trait distinctif de la forme elle-même (le théâtre, la chanson, la série télévisuelle), elle devient un moyen de rendre le message plus percutant, plus marquant pour le public. Enfin, certaines formes de discours comme les panneaux routiers, ne pourraient exister si elles n’étaient pas brèves.
Poèmes-chansons, formes théâtrales, panneaux de signalisation routière, ce livre propose des analyses de récits courts, voire extrêmement courts (d’une phrase à une demi-page tout au plus), concernant les champs linguistiques et culturels français, hispanique, allemand, canadien et mauricien au XXe et XXIe siècle.
Avec les contributions de :
Sébastien Bost, Elisa Bricco, Gersende Camenen, Marion Chénetier-Alev, Agathe Cormier, Jean-Paul Dufiet, Grégoire Halbout, Yvon Houssais, Emmanuelle Kaës, Eileen Lohka, Arthur Morisseau, Lori Saint-Martin, Emmanuelle Terrones.
Sommaire
Introduction
Mónica Zapata
I – Récits et microrécits
Une forme où l’on enferme si peu de pensée : phrase brève et récit bref selon Marcel Proust
Emmanuelle Kaës
Forme brève et musique chez Marcel Proust : Les Plaisirs et les Jours donnent le la
Arthur Morisseau
Art de conter art de détourner. Genèse des fictions borgésiennes
Gersende Camenen
Les femmes fatales de Julio Cortázar
Mónica Zapata
Le microrécit en langue espagnole : la violence, le dédoublement et l’impunité
Lori Saint-Martin
Les microrécits juifs de Maxim Biller ou le travail de mémoire à l’épreuve de la satire
Emmanuelle Terrones
Georges-Olivier Châteaureynaud ou le pouvoir de l’insolite
Yvon Houssais
II – Au-delà de la narration
La forme brève « Ça va ? » de Jean-Claude Grumberg
Jean-Paul Dufiet
La brièveté dramatisée : La Méridienne d’Ézéquiel Garcia- Romeu
Marion Chénetier-Alev
La « pastille comique » : Scènes de ménages sur M6. L’intimité conjugale en prime time
Grégoire Halbout
Brièveté et sources des injonctions dans la signalisation routière :
« Pourquoi j’attacherais ma ceinture ? »
Agathe Cormier
Les chansons miroirs de Barbara
Sébastien Bost
Entre écriture et image : la forme brève chez Christian Garcin
Elisa Bricco
En bref, pervertir les normes…
Eileen Lohka
Conclusion (brève)
Mónica Zapata
Éléments de bibliographie générale
24,00 €
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