Presses Universitaires
François-Rabelais

Nb de pages : 264
ISBN : 978-2-86906-736-3
EAN : 9782869067363
Catégorie : Étiquettes : , ,

Du bref et du court

Parmi les formes que peuvent prendre nos discours (textes, paroles, images, performances gestuelles), il y en a des plus brèves, plus efficaces. Mais comment mesurer ces formes ? Qu’est-ce qui est « long », qu’est-ce qui est « court » ? Quelle est la différence entre le « court » et le « bref » ?
Pour certains, la forme brève implique son inclusion dans une autre qui lui servirait de cadre (une phrase de Proust, dans l’ensemble de La Recherche, une nouvelle de Borges dans un recueil). Mais la brièveté peut ne pas être un trait distinctif de la forme elle-même (le théâtre, la chanson, la série télévisuelle), elle devient un moyen de rendre le message plus percutant, plus marquant pour le public. Enfin, certaines formes de discours comme les panneaux routiers, ne pourraient exister si elles n’étaient pas brèves.
Poèmes-chansons, formes théâtrales, panneaux de signalisation routière, ce livre propose des analyses de récits courts, voire extrêmement courts (d’une phrase à une demi-page tout au plus), concernant les champs linguistiques et culturels français, hispanique, allemand, canadien et mauricien au XXe et XXIe siècle.

 

Avec les contributions de :

Sébastien Bost, Elisa Bricco, Gersende Camenen, Marion Chénetier-Alev, Agathe Cormier, Jean-Paul Dufiet, Grégoire Halbout, Yvon Houssais, Emmanuelle Kaës, Eileen Lohka, Arthur Morisseau, Lori Saint-Martin, Emmanuelle Terrones.

Sommaire

Introduction

Mónica Zapata

I – Récits et microrécits

Une forme où l’on enferme si peu de pensée : phrase brève et récit bref selon Marcel Proust

Emmanuelle Kaës

Forme brève et musique chez Marcel Proust : Les Plaisirs et les Jours donnent le la

Arthur Morisseau

Art de conter art de détourner. Genèse des fictions borgésiennes

Gersende Camenen

Les femmes fatales de Julio Cortázar

Mónica Zapata

Le microrécit en langue espagnole : la violence, le dédoublement et l’impunité

Lori Saint-Martin

Les microrécits juifs de Maxim Biller ou le travail de mémoire à l’épreuve de la satire

Emmanuelle Terrones

Georges-Olivier Châteaureynaud ou le pouvoir de l’insolite

Yvon Houssais

II – Au-delà de la narration

La forme brève « Ça va ? » de Jean-Claude Grumberg

Jean-Paul Dufiet

La brièveté dramatisée : La Méridienne d’Ézéquiel Garcia- Romeu

Marion Chénetier-Alev

La « pastille comique » : Scènes de ménages sur M6. L’intimité conjugale en prime time

Grégoire Halbout

Brièveté et sources des injonctions dans la signalisation routière :

« Pourquoi j’attacherais ma ceinture ? »

Agathe Cormier

Les chansons miroirs de Barbara

Sébastien Bost

Entre écriture et image : la forme brève chez Christian Garcin

Elisa Bricco

En bref, pervertir les normes…

Eileen Lohka

Conclusion (brève)

Mónica Zapata

Éléments de bibliographie générale

24,00 

En stock

Du bref et du court

Parmi les formes que peuvent prendre nos discours (textes, paroles, images, performances gestuelles), il y en a des plus brèves, plus efficaces. Mais comment mesurer ces formes ? Qu’est-ce qui est « long », qu’est-ce qui est « court » ? Quelle est la différence entre le « court » et le « bref » ?
Pour certains, la forme brève implique son inclusion dans une autre qui lui servirait de cadre (une phrase de Proust, dans l’ensemble de La Recherche, une nouvelle de Borges dans un recueil). Mais la brièveté peut ne pas être un trait distinctif de la forme elle-même (le théâtre, la chanson, la série télévisuelle), elle devient un moyen de rendre le message plus percutant, plus marquant pour le public. Enfin, certaines formes de discours comme les panneaux routiers, ne pourraient exister si elles n’étaient pas brèves.
Poèmes-chansons, formes théâtrales, panneaux de signalisation routière, ce livre propose des analyses de récits courts, voire extrêmement courts (d’une phrase à une demi-page tout au plus), concernant les champs linguistiques et culturels français, hispanique, allemand, canadien et mauricien au XXe et XXIe siècle.

 

Avec les contributions de :

Sébastien Bost, Elisa Bricco, Gersende Camenen, Marion Chénetier-Alev, Agathe Cormier, Jean-Paul Dufiet, Grégoire Halbout, Yvon Houssais, Emmanuelle Kaës, Eileen Lohka, Arthur Morisseau, Lori Saint-Martin, Emmanuelle Terrones.

Sommaire

Introduction

Mónica Zapata

I – Récits et microrécits

Une forme où l’on enferme si peu de pensée : phrase brève et récit bref selon Marcel Proust

Emmanuelle Kaës

Forme brève et musique chez Marcel Proust : Les Plaisirs et les Jours donnent le la

Arthur Morisseau

Art de conter art de détourner. Genèse des fictions borgésiennes

Gersende Camenen

Les femmes fatales de Julio Cortázar

Mónica Zapata

Le microrécit en langue espagnole : la violence, le dédoublement et l’impunité

Lori Saint-Martin

Les microrécits juifs de Maxim Biller ou le travail de mémoire à l’épreuve de la satire

Emmanuelle Terrones

Georges-Olivier Châteaureynaud ou le pouvoir de l’insolite

Yvon Houssais

II – Au-delà de la narration

La forme brève « Ça va ? » de Jean-Claude Grumberg

Jean-Paul Dufiet

La brièveté dramatisée : La Méridienne d’Ézéquiel Garcia- Romeu

Marion Chénetier-Alev

La « pastille comique » : Scènes de ménages sur M6. L’intimité conjugale en prime time

Grégoire Halbout

Brièveté et sources des injonctions dans la signalisation routière :

« Pourquoi j’attacherais ma ceinture ? »

Agathe Cormier

Les chansons miroirs de Barbara

Sébastien Bost

Entre écriture et image : la forme brève chez Christian Garcin

Elisa Bricco

En bref, pervertir les normes…

Eileen Lohka

Conclusion (brève)

Mónica Zapata

Éléments de bibliographie générale

Nb de pages : 264
ISBN : 978-2-86906-736-3
EAN : 9782869067363
Catégorie : Étiquettes : , ,

24,00 

En stock