Didon se sacrifiant d’Etienne Jodelle

Table des matières

Introduction

Le sacrifice de Didon, Réseau d’allusions et scénario sous-jacent dans Didon se sacrifiant d’Étienne Jodelle
Emmanuel Buron

« Ceste gent tromperesse… » : « foy », « feinte » et éthique de la parole dans Didon se sacrifiant
John Nassichuk

Didon sur la scène de l’envie : propositions dramaturgiques
Gilles Polizzi

Les choeurs chez Jodelle : évolution des fonctions dramatique,lyrique et morale et de leur articulation
Sylvain Garnier

Héros épique, héros tragique : la figure d’Énée de Virgile à Jodelle
Mathilde Lamy-Houdry

Index

Les auteurs

SOMMAIRE

Didon se sacrifiant d’Etienne Jodelle

De l’œuvre tragique d’Étienne Jodelle (1532-1573), seules deux pièces nous sont parvenues. Cléopâtre captive, première tragédie en français représentée en France, reçut un triomphe lors de sa représentation devant le roi en 1553. Didon se sacrifiant, composée et jouée vers le milieu des années 1550, annonce par son titre un sujet élevé mais profane et un fort intertexte virgilien. Ce titre fait aussi écho à celui d’une tragédie sacrée, Abraham sacrifiant (1550) de Théodore de Bèze, représentée à Lausanne.
Pour Jodelle, le sacrifice de Didon, auquel Énée aurait consenti au nom de la religion et des intérêts supérieurs de l’empire romain à fonder, n’allait pas de soi. Dans cette première tragédie reprenant le mythe de Didon et d’Énée, l’acuité de la réinterprétation du jeune dramaturge s’appuie ainsi sur l’héritage épique, mais aussi sur une haute conception de la parole et sur un langage poétique capable d’énoncer avec force, voire violence, les passions, les raisons et la déraison.
Les deux tragédies de Jodelle n’ont été publiées que par ses amis, l’année qui suivit sa mort, dans les Œuvres et Meslanges poetiques de 1574, mais leur influence sur la tragédie en français dans les années mêmes de sa création fut considérable.

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