Apprendre à peindre

Les ateliers privés à Paris 1780-1863

Table des matières
Sébastien Allard

Préface

Avant-propos et remerciements

France Nerlich Ateliers privés – enjeux et problématiques

Art et métier – structures et réseaux de la formation artistique

Alain Bonnet La formation pratique dans les ateliers d’artistes au XIXe siècle Séverine Sofio « Mon élève que je regarde comme l’un de mes meilleurs ouvrages ». Former les jeunes filles à la peinture dans la première moitié du XIXe siècle Noémie Étienne De l’atelier privé à l’atelier de restauration. La formation professionnelle des restaurateurs autour de 1800 Cyril Lécosse Devenir peintre en miniature : la professionnalisation des formations à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle

Partage et diffusion – réinventer les pratiques de l’enseignement artistique

Nina Struckmeyer « C’est seul que je vaux une académie ». Dans l’atelier des élèves de Jacques-Louis David Sidonie Lemeux-Fraitot Les ateliers de Girodet Frauke Josenhans La nature conçue depuis l’atelier : la formation dans les ateliers de peintres de paysage à Paris au début du XIXe siècle Armelle Jacquinot Copier le moderne. Les marchands d’art et la location de tableaux dans la pratique de l’étude, 1820-1850 Christian Omodeo L’apprentissage par la copie : l’atelier de Vincenzo Camuccini à Rome

École et réseaux : les ateliers de Paul Delaroche et Léon Cogniet

Clémentine Garcia David, Gros, Delaroche et Gleyre. Une généalogie d’ateliers ? Lisa Hackmann Les élèves allemands dans l’atelier de Paul Delaroche Cédric Lesec Delaroche et ses élèves. L’atelier et ses « affinités électives » Michaël Vottero Les ateliers de Léon Cogniet Beata Studziżba Kubalska Le rôle de l’atelier de Léon Cogniet pour l’histoire de la peinture polonaise Kamila Kłudkiewicz Un parcours transnational et privilégié. Henryk Rodakowski dans l’atelier de Léon Cogniet

Mission et subversion : les ateliers privés comme foyers d’une pensée alternative

Hélène Jagot Une académie dissidente. La formation des néo-grecs dans l’atelier de Delaroche et de Gleyre Margot Renard Une « école de peinture nationale ». L’atelier privé de Thomas Couture Camille Mathieu Du dessin dans l’enseignement de Thomas Couture Martin Schieder « Ne fais pas ce que je fais ». Dans l’atelier de Gustave Courbet France Lechleiter Paris – Rome – Tanger : formation, itinéraire et parcours des grands prix de Rome de peinture 1863-1872
SOMMAIRE

Apprendre à peindre

Les ateliers privés à Paris 1780-1863

Où apprenait-on à peindre à Paris au XIXe siècle ? Cette question pourtant cruciale n’a jusqu’à maintenant guère été approfondie par les historiens de l’art dont l’attention était surtout tournée vers le fonctionnement de l’École des beaux-arts. Or les classes de peinture n’y furent introduites qu’en 1863. De la fin du XVIIIe siècle à 1863, c’est dans l’espace hybride des ateliers privés d’enseignement, entre ancienne cellule artisanale et structure académique, que s’inventent et se développent de nouvelles approches du métier de peintre. Au-delà des aspects techniques et esthétiques, c’est le statut même des artistes qui se redéfinit à l’aune d’une autonomie inédite. Le caractère professionnel des formations se précise, tandis que la relation entre le maître et l’élève gagne en complexité. Si la nostalgie du lien intime entre patron et apprenti de l’Ancien Régime apparaît comme un leitmotiv de la réflexion artistique, la situation nouvelle des ateliers privés favorise l’émancipation des jeunes peintres par rapport à l’autorité du maître. La liberté nouvelle face aux modèles, à la fois source d’angoisse et d’enthousiasme, transforme ainsi les ateliers privés en laboratoires expérimentaux de la modernité.

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