Intriguée par l’incroyable succès du roman de Jonathan Littell Les Bienveillantes (2006) – qui s’est vendu à plus de 700 000 exemplaires dès sa première année de parution en France et qui a été récompensé par le Prix Goncourt et par le Grand Prix de l’Académie –, Marion Duval s’est penchée sur les œuvres de six romanciers qui relatent les atrocités de la seconde guerre mondiale du point de vue des tortionnaires : Louis-Ferdinand Céline, Robert Merle, Patrick Modiano (prix Nobel de littérature 2014), Michel Tournier, Didier Daeninckx et, donc, Jonathan Littell. Ce livre met en évidence l’existence d’un archétype littéraire de la figure du « salaud » : un personnage banal à la sexualité paradoxalement marginale. Cet ouvrage est aussi une réflexion sur le choix de ces auteurs d’écrire à propos et à la place des bourreaux, et non pas des victimes, et de bousculer ainsi à l’extrême la représentation de cette période de l’Histoire. Ce livre, rédigé dans un style alerte et très limpide, aborde des personnages singulièrement complexes, héros de romans désormais populaires, qui nous renvoient aux atrocités du présent.
Ils en parlent
Sommaire
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LE CAS CELINIEN
Entre roman historique et autobiographique
La création d’un double fictif plus acceptable
La mise en place de nouveaux Salauds
Une place de Salaud confirmée
CHAPITRE II : LA BANALITE DU MAL CHEZ CELINE , MERLE, SCHMITT,
DAENINCKX ET LITTELL
Historiographie de la thèse d’Hannah Arendt
Des fonctionnaires zélés
Des motivations ambiguës . Une position commode de retrait
Des personnages sympathiques
CHAPITRE III : UNE SEXUALITE PAS SI BANALE
Asexualisation et frustration des protagonistes
Homosexualité refoulée de Lang et assumée d’Aue
Sexualité et violence intimement liées
Inceste, sadomasochisme et scatologie chez Aue
CHAPITRE IV : LA VOIX DE L’AUTEUR PARFOIS INAUDIBLE
Les personnages secondaires au secours de l’auteur
De L’espèce humaine aux Bienveillantes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
22,00 €
En stock
D’un salaud l’autre
Intriguée par l’incroyable succès du roman de Jonathan Littell Les Bienveillantes (2006) – qui s’est vendu à plus de 700 000 exemplaires dès sa première année de parution en France et qui a été récompensé par le Prix Goncourt et par le Grand Prix de l’Académie –, Marion Duval s’est penchée sur les œuvres de six romanciers qui relatent les atrocités de la seconde guerre mondiale du point de vue des tortionnaires : Louis-Ferdinand Céline, Robert Merle, Patrick Modiano (prix Nobel de littérature 2014), Michel Tournier, Didier Daeninckx et, donc, Jonathan Littell. Ce livre met en évidence l’existence d’un archétype littéraire de la figure du « salaud » : un personnage banal à la sexualité paradoxalement marginale. Cet ouvrage est aussi une réflexion sur le choix de ces auteurs d’écrire à propos et à la place des bourreaux, et non pas des victimes, et de bousculer ainsi à l’extrême la représentation de cette période de l’Histoire. Ce livre, rédigé dans un style alerte et très limpide, aborde des personnages singulièrement complexes, héros de romans désormais populaires, qui nous renvoient aux atrocités du présent.
Ils en parlent
Sommaire
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LE CAS CELINIEN
Entre roman historique et autobiographique
La création d’un double fictif plus acceptable
La mise en place de nouveaux Salauds
Une place de Salaud confirmée
CHAPITRE II : LA BANALITE DU MAL CHEZ CELINE , MERLE, SCHMITT,
DAENINCKX ET LITTELL
Historiographie de la thèse d’Hannah Arendt
Des fonctionnaires zélés
Des motivations ambiguës . Une position commode de retrait
Des personnages sympathiques
CHAPITRE III : UNE SEXUALITE PAS SI BANALE
Asexualisation et frustration des protagonistes
Homosexualité refoulée de Lang et assumée d’Aue
Sexualité et violence intimement liées
Inceste, sadomasochisme et scatologie chez Aue
CHAPITRE IV : LA VOIX DE L’AUTEUR PARFOIS INAUDIBLE
Les personnages secondaires au secours de l’auteur
De L’espèce humaine aux Bienveillantes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
22,00 €
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