
- Date de parution
- Le: 04 mai 2015
- Version papier
- Prix: 37€
- Nombre de pages: 260 pages
- Co-édition: Presses universitaires de Rennes
- Détails: Broché, ill.N&B, cahier coul. 16 p.
- ISBN: 978-2-86906-389-1
- EAN: 9782869063891
- ISSN: 2107-2566
- Catégories
- étiquettes: Histoire de l'art, Italie, Moyen Âge, Peinture, Renaissance,
- Fiche ONIX:
Sous le regard des Vertus
Italie, XIVe siècle
- Bertrand Cosnet, |
- 37€ |
- Renaissance |
- 260 pages
À partir d’un inventaire iconographique exhaustif, cet ouvrage étudie l’essor de l’imagerie des vertus dans la péninsule italienne entre 1300 et 1415. Il s’applique à mettre en lumière les notions qui travaillent les figurations des valeurs morales dans le contexte particulier des ordres mendiants et des communes toscanes, notamment les procédés artistiques consistant à figurer les vertus, les rouages didactiques des personnifications et le phénomène de vulgarisation de la morale par l’image.
Le thème des vertus connaît un essor considérable dans la péninsule italienne entre 1300 et 1415. Les personnifications s’affichent partout et deviennent des images incontournables de l’univers visuel et intellectuel aussi bien des laïcs et que des clercs. Les ordres mendiants sont les principaux promoteurs du renouveau du thème. Intégralement tournés vers l’étude et la propagation des vertus, ils conçoivent des programmes qui célèbrent la supériorité morale de leurs saints en s’appuyant sur une iconographie qui convoque l’exégèse de leurs docteurs respectifs. Dans le même temps, les institutions civiques mettent en œuvre une imagerie cohérente qui cherche non seulement à édifier les citoyens, mais aussi à dresser le portrait de communes vertueuses et de gouvernements légitimes.
En plus de retracer le parcours de l’iconographie des vertus dans l’Italie communale, l’étude se propose de dégager les notions qui travaillent l’imagerie morale à la fin du Moyen Âge à partir d’une approche méthodologique plurielle. Elle s’applique à mettre en lumière les procédés artistiques consistant à figurer les entités abstraites, les rouages didactiques qui animent les personnifications et le processus de vulgarisation du système éthique par l’image. Elle apporte ainsi une contribution à deux questions déterminantes de la production artistique du Trecento, celle du rapport que les images entretiennent avec leurs destinataires et celle de la circulation du répertoire iconographique.