
- Date de parution
- Le: Septembre 2017
- Version papier
- Prix: 24€
- Nombre de pages: À définir
- Préface: Natacha Coquery
- Co-édition: PUR
- ISBN: 978-2-75355-667-6
- EAN: 9782753556676
- ISSN: 0986-4369
- Catégories
- étiquettes: Alimentation, Economie, Histoire Moderne, Industrie,
- Fiche ONIX:
Le goût de l’or blanc
Le sucre en France au XVIIIe siècle
- Maud Villeret, |
- 24€ |
- Tables des Hommes |
- À définir
À la fin du XVIIIe siècle, le sucre autrefois considéré comme un produit de luxe devient un aliment nécessaire pour une partie des classes populaires. Le fil conducteur de cet ouvrage consiste à comprendre comment le sucre s’est diffusé dans l’alimentation des Français au XVIIIe siècle, selon quels vecteurs, quelle chronologie et quelles sont les transformations économiques, sociales et culturelles induites par la consommation croissante du nouvel aliment. L’étude porte sur la vallée ligérienne, de Nantes, un des premiers ports coloniaux du royaume, à Orléans, premier centre de raffinage.
La recherche éclaire la croissance du trafic ligérien, l’essor des détaillants (limonadiers, épiciers, confiseurs) et surtout la naissance d’une industrie, les raffineries de sucre, qui comptent parmi les premières manufactures agroalimentaires.
L’originalité de ce travail est d’envisager la distribution du sucre de manière totale, de l’échelle européenne à l’échelle locale, du port à la boutique et à la table des Français. À travers le cheminement d’un produit, ce livre est une étude à la croisée de l’histoire économique, politique, culturelle et sociale.
Ils en parlent
Cette thèse riche, n’hésitant pas à aborder en marge des thématiques récemment mises à l’honneur par la recherche (« La peur de l’industrie » p. 168-171, « La santé de l’ouvrier mise à mal » p. 198-201), apportera aux courants pluriels de l’histoire des techniques des éléments neufs susceptibles de nourrir les débats profondément renouvelés depuis quelques années sur les origines et modalités de l’industrialisation européenne, à l’interface de l’histoire économique, et interrogeant l’apport des denrées et marchandises liées à l’essor des échanges mondialisés.
À l’interface de l’histoire économique, culturelle et sociale, c’est donc un ouvrage neuf, vivant, illustré et de surcroît bien écrit que nous offre Maud Villeret. À consommer sans modération.