Depuis les années 1990, les initiatives de développement montées par des émigrés pour leur village d’origine se sont multipliées un peu partout dans le monde. Aux États-Unis, en Europe et ailleurs, des collectifs de villageois expatriés se constituent pour électrifier, construire une école, une bibliothèque ou un hôpital. Comment expliquer ces comportements identiques parmi des groupes que rien ne relie ? à travers une étude comparée des Indiens Sikh en Grande Bretagne, des berbères chleuhs marocains et des kabyles algériens en France, ce livre plonge au coeur du transnationalisme villageois.
Pour les émigrés, ces projets de développement villageois sont un moyen de réinventer le continuum identitaire, spatial et temporel qui les lie à leur communauté de départ. Pour les villages, ils sont un moyen de faire face à une décentralisation néolibérale qui élargit leurs responsabilités en matière de développement sans pour autant renforcer leurs moyens financiers. L’essor de ces transferts collectifs apparaît dès lors moins comme le dysfonctionnement des modèles d’intégration des pays du Nord que comme la réforme de la gouvernance du développement au Sud.
En combinant différentes sources de données quantitatives et la finesse des observations de terrain, ce livre offre un regard informé et apaisé sur les réalités migratoires contemporaines.
25,00 €
En stock
Villages transnationaux
Depuis les années 1990, les initiatives de développement montées par des émigrés pour leur village d’origine se sont multipliées un peu partout dans le monde. Aux États-Unis, en Europe et ailleurs, des collectifs de villageois expatriés se constituent pour électrifier, construire une école, une bibliothèque ou un hôpital. Comment expliquer ces comportements identiques parmi des groupes que rien ne relie ? à travers une étude comparée des Indiens Sikh en Grande Bretagne, des berbères chleuhs marocains et des kabyles algériens en France, ce livre plonge au coeur du transnationalisme villageois.
Pour les émigrés, ces projets de développement villageois sont un moyen de réinventer le continuum identitaire, spatial et temporel qui les lie à leur communauté de départ. Pour les villages, ils sont un moyen de faire face à une décentralisation néolibérale qui élargit leurs responsabilités en matière de développement sans pour autant renforcer leurs moyens financiers. L’essor de ces transferts collectifs apparaît dès lors moins comme le dysfonctionnement des modèles d’intégration des pays du Nord que comme la réforme de la gouvernance du développement au Sud.
En combinant différentes sources de données quantitatives et la finesse des observations de terrain, ce livre offre un regard informé et apaisé sur les réalités migratoires contemporaines.
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