Mettant en perspectives l’analyse du parcours individuel d’une guérisseuse et son inscription dans un contexte social, scientifique et réglementaire, ce livre met à jour le combat d’une femme pour faire reconnaître sa fonction de soignante au moment-même où les autorités consulaires et impériales posent (pour un siècle) le cadre légal de l’enseignement et de l’exercice de la médecine et de la pharmacie.
Née en 1782 à Valenciennes, Augustine Debaralle, entreprend des études pour devenir sage-femme mais se retrouve chassée de l’hospice de la maternité de Paris. Elle commence alors à rédiger un mémoire à destination des sages-femmes, chose peu courante à l’époque pour quelqu’un de son âge, puis cherche à exercer la médecine dans le département du Nord, mais fait, très rapidement, l’objet de plaintes. Se heurtant à la rigidité réglementaire, Augustine Debaralle refuse de se contenter des possibilités d’exercice médical ouvertes aux femmes (obstétrique, herboristerie) pour exiger d’exercer pleinement la médecine et la pharmacie. Mais aucune de ses demandes de certificat d’exercice n’aboutit et sa paranoïa se renforce.
La trajectoire d’Augustine Debaralle questionne les marges de manœuvre et l’autonomie féminines dans le champ de la santé, et permet d’aborder le cadre plus large de l’exercice illégal de la médecine et de la pharmacie et celui de la présence médicale « officielle » dans les espaces urbains et ruraux.
Sommaire
Préface : Augustine (1782-1818), guérisseuse, femme folle ou sorcière ?
Michelle Zancarini-Fournel
Remerciements
Introduction
Chapitre I – Augustine Debaralle : origines familiales
Chapitre II – La formation d’Augustine Debaralle
Augustine Debaralle et l’Hospice de la Maternité
L’enquête de 1786 sur les sages-femmes du royaume
Le choix de Paris : une opportunité autant qu’une contrainte
Les sages-femmes dans le département du Nord au début du XIXe siècle
Chapitre III – L’école de la Maternité de Paris : une expérience qui tourne court
Chapitre IV – L’écriture
Chapitre V – L’exercice illégal de la médecine
La réglementation en vigueur et les lois sur la médecine
Les lieux d’exercice
Les praticiens de santé dans le département du Nord au début du XIXe siècle
La clientèle d’Augustine Debaralle
Une volonté d’être reconnue et légitimée
Chapitre VI – Augustine Debaralle face aux maux du quotidien
Chapitre VII – Augustine Debaralle et la connaissance des remèdes
Chapitre VIII – Augustine Debaralle, une opposition frontale à la faculté de médecine
Épilogue
Tableau de quelques-uns des maux soignés par Augustine Debaralle
Sources
Bibliographie
26,00 €
En stock
Une guérisseuse en France
Mettant en perspectives l’analyse du parcours individuel d’une guérisseuse et son inscription dans un contexte social, scientifique et réglementaire, ce livre met à jour le combat d’une femme pour faire reconnaître sa fonction de soignante au moment-même où les autorités consulaires et impériales posent (pour un siècle) le cadre légal de l’enseignement et de l’exercice de la médecine et de la pharmacie.
Née en 1782 à Valenciennes, Augustine Debaralle, entreprend des études pour devenir sage-femme mais se retrouve chassée de l’hospice de la maternité de Paris. Elle commence alors à rédiger un mémoire à destination des sages-femmes, chose peu courante à l’époque pour quelqu’un de son âge, puis cherche à exercer la médecine dans le département du Nord, mais fait, très rapidement, l’objet de plaintes. Se heurtant à la rigidité réglementaire, Augustine Debaralle refuse de se contenter des possibilités d’exercice médical ouvertes aux femmes (obstétrique, herboristerie) pour exiger d’exercer pleinement la médecine et la pharmacie. Mais aucune de ses demandes de certificat d’exercice n’aboutit et sa paranoïa se renforce.
La trajectoire d’Augustine Debaralle questionne les marges de manœuvre et l’autonomie féminines dans le champ de la santé, et permet d’aborder le cadre plus large de l’exercice illégal de la médecine et de la pharmacie et celui de la présence médicale « officielle » dans les espaces urbains et ruraux.
Sommaire
Préface : Augustine (1782-1818), guérisseuse, femme folle ou sorcière ?
Michelle Zancarini-Fournel
Remerciements
Introduction
Chapitre I – Augustine Debaralle : origines familiales
Chapitre II – La formation d’Augustine Debaralle
Augustine Debaralle et l’Hospice de la Maternité
L’enquête de 1786 sur les sages-femmes du royaume
Le choix de Paris : une opportunité autant qu’une contrainte
Les sages-femmes dans le département du Nord au début du XIXe siècle
Chapitre III – L’école de la Maternité de Paris : une expérience qui tourne court
Chapitre IV – L’écriture
Chapitre V – L’exercice illégal de la médecine
La réglementation en vigueur et les lois sur la médecine
Les lieux d’exercice
Les praticiens de santé dans le département du Nord au début du XIXe siècle
La clientèle d’Augustine Debaralle
Une volonté d’être reconnue et légitimée
Chapitre VI – Augustine Debaralle face aux maux du quotidien
Chapitre VII – Augustine Debaralle et la connaissance des remèdes
Chapitre VIII – Augustine Debaralle, une opposition frontale à la faculté de médecine
Épilogue
Tableau de quelques-uns des maux soignés par Augustine Debaralle
Sources
Bibliographie
26,00 €
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