Date de parution : 09 janvier 2020
ISBN : 978-2-86906-729-5
EAN : 9782869067295
Catégorie : Étiquettes : ,

Paroles et écritures de l’exil

Errances, postures, fécondités

Les écritures de l’exil témoignent de la disposition humaine au déplacement (aventure, voyage, nomadisme, bannissement…), mais aussi de la propension inéluctable de l’esprit humain à dire, à raconter, à construire et à se construire dans des récits d’une grande fécondité qui évoquent l’errance, qui partagent la souffrance, qui hurlent l’angoisse, qui clament une identité, qui revendiquent une voix, qui affirment un renouveau. L’exil peut en effet être vécu, et raconté, comme une aventure refondatrice de la vie, voire comme un espace de résistance intellectuelle, de sagesse et d’héroïsme, un moment de renaissance.
Si les histoires racontent et dissimulent (comme tout travail de mémoire) la souffrance, elles narrent aussi la victoire sur l’adversité, la capacité à rebâtir une nouvelle identité sur les ruines de celle qui a été érodée sinon éradiquée par les épreuves, mais qu’il est parfois difficile d’admettre. Raconter devient alors une part essentielle d’un processus de réparation et de renaissance, le recouvrement possible d’une identité désagrégée, que celle-ci soit personnelle ou collective, inscrite au sein d’une culture.
D’Ovide à Paul Morand, de Casanova aux émigrés de la Révolution française, ce livre nous plonge dans l’exil, source quasi inépuisable de créativité littéraire, jaillissement
d’une écriture-remède à la mélancolie

Sommaire

Avant-propos

Pierre-Yves Mocquais

Introduction

Pierre-Yves Mocquais

I – Paroles et écritures de l’exil

« Dans ces lignes je mets des mots d’exil » : l’exil de la ligne d’horizon à la ligne d’écriture

Danièle Sabbah

II – Relégation, bannissement et proscription politique : rancœur, lamentations, résignation

Écrire dans la langue de l’exil ? Le cas Ovide

Élisabeth Gavoille

L’exil d’un « citoyen du monde » : le Vénitien Giacomo Casanova

Sophie Rothé

De l’émigration (1789-1815) objet de dénonciation des pamphlets révolutionnaires à l’écriture romanesque et autobiographique de l’exil par les émigrés

Jean-Jacques Tatin-Gourier

Motifs et postures de l’exil chez Paul Morand

Catherine Douzou

III – Mémoire et autobiographie :banalisation, rédemption, évacuation

L’exil en Amérique de Madame de La Tour du Pin (1770-1853) : poétique euphorique et constructions identitaires

Marie-Paule de Weerdt-Pilorge

Luigi Meneghello entre trois langues : l’intensification comme privilège du dispatriato

Cristina TERRILE

De mémoire(s) d’homme. Narration et commémoration chez Heinrich Mann pendant l’exil américain

Michaela Enderle-Ristori

De la pampa à Paris : l’aventure d’Hector Bianciotti

Mónica Zapata

Annexes

Avec les contributions de Catherine Douzou, Marie-Paule De Weerdt-Pilorge, Michaela Enderle-Ristori, Élisabeth Gavoille, Sophie Rothé, Danièle Sabbah, Jean‑Jacques Tatin-Gourier, Cristina Terrile & Mónica Zapata.

Paroles et Ecritures de l’exil-Sommaire

18,00 

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Paroles et écritures de l’exil

Errances, postures, fécondités

Les écritures de l’exil témoignent de la disposition humaine au déplacement (aventure, voyage, nomadisme, bannissement…), mais aussi de la propension inéluctable de l’esprit humain à dire, à raconter, à construire et à se construire dans des récits d’une grande fécondité qui évoquent l’errance, qui partagent la souffrance, qui hurlent l’angoisse, qui clament une identité, qui revendiquent une voix, qui affirment un renouveau. L’exil peut en effet être vécu, et raconté, comme une aventure refondatrice de la vie, voire comme un espace de résistance intellectuelle, de sagesse et d’héroïsme, un moment de renaissance.
Si les histoires racontent et dissimulent (comme tout travail de mémoire) la souffrance, elles narrent aussi la victoire sur l’adversité, la capacité à rebâtir une nouvelle identité sur les ruines de celle qui a été érodée sinon éradiquée par les épreuves, mais qu’il est parfois difficile d’admettre. Raconter devient alors une part essentielle d’un processus de réparation et de renaissance, le recouvrement possible d’une identité désagrégée, que celle-ci soit personnelle ou collective, inscrite au sein d’une culture.
D’Ovide à Paul Morand, de Casanova aux émigrés de la Révolution française, ce livre nous plonge dans l’exil, source quasi inépuisable de créativité littéraire, jaillissement
d’une écriture-remède à la mélancolie

Sommaire

Avant-propos

Pierre-Yves Mocquais

Introduction

Pierre-Yves Mocquais

I – Paroles et écritures de l’exil

« Dans ces lignes je mets des mots d’exil » : l’exil de la ligne d’horizon à la ligne d’écriture

Danièle Sabbah

II – Relégation, bannissement et proscription politique : rancœur, lamentations, résignation

Écrire dans la langue de l’exil ? Le cas Ovide

Élisabeth Gavoille

L’exil d’un « citoyen du monde » : le Vénitien Giacomo Casanova

Sophie Rothé

De l’émigration (1789-1815) objet de dénonciation des pamphlets révolutionnaires à l’écriture romanesque et autobiographique de l’exil par les émigrés

Jean-Jacques Tatin-Gourier

Motifs et postures de l’exil chez Paul Morand

Catherine Douzou

III – Mémoire et autobiographie :banalisation, rédemption, évacuation

L’exil en Amérique de Madame de La Tour du Pin (1770-1853) : poétique euphorique et constructions identitaires

Marie-Paule de Weerdt-Pilorge

Luigi Meneghello entre trois langues : l’intensification comme privilège du dispatriato

Cristina TERRILE

De mémoire(s) d’homme. Narration et commémoration chez Heinrich Mann pendant l’exil américain

Michaela Enderle-Ristori

De la pampa à Paris : l’aventure d’Hector Bianciotti

Mónica Zapata

Annexes

Avec les contributions de Catherine Douzou, Marie-Paule De Weerdt-Pilorge, Michaela Enderle-Ristori, Élisabeth Gavoille, Sophie Rothé, Danièle Sabbah, Jean‑Jacques Tatin-Gourier, Cristina Terrile & Mónica Zapata.

Paroles et Ecritures de l’exil-Sommaire

Date de parution : 09 janvier 2020
ISBN : 978-2-86906-729-5
EAN : 9782869067295
Catégorie : Étiquettes : ,

18,00 

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