Au commencement était l’Image, fiat lux de la mémoire. Alors que la critique a fait la part belle à la place qu’occupe le cinéma dans la production narrative de Juan Marsé, figure majeure du roman espagnol contemporain, Prix Cervantès 2008, cet essai démontre avec une minutie « détectivesque », la dynamique de l’écriture qu’instaure la présence d’images fixes – affiches de cinéma, bandes dessinées, photographies, dessins…– clichés dérisoires ancrés dans la mémoire et renvoyant au temps de l’enfance et de l’après-guerre civile à Barcelone. Images rebuts qui n’avaient en leur temps aucune valeur culturelle, leur mise en contexte se fait soit sur le modèle d’une main qui les dessine ou les retouche, instituant une sorte de work in progress, soit sur le modèle du regard qui les capte.
Au plaisir que prend l’auteur à jouer mentalement avec l’image décrite à la loupe, manipulée et recyclée, détruite ou restaurée, contemplée ou consommée, répond une lecture qui prend l’image fixe au pied de la lettre imprimée, démontrant ainsi à quel point elle est le lieu d’un investissement imaginaire irriguant le texte littéraire et toute ses strates (structure, construction des personnages, jeu des points de vue et des voix, dimension spéculaire).
Sommaire
Préface
Geneviève Champeau
Introduction
I - La Boîte à images marséenne
Bandes dessinées, chromos et pulp fictions
Les images de papier
Les épitextes iconotextuels
II- La main au travail, work in progress
L’affiche de cinéma, Un día volveré
Le dessin, El Embrujo de Shanghai
III- Le regard scrutateur
Le tableau de peinture, Si te dicen que caí
La photographie, Rabos de Lagartija
Conclusion
Bibliographie
16,00 €
En stock
Filles de la mémoire
Au commencement était l’Image, fiat lux de la mémoire. Alors que la critique a fait la part belle à la place qu’occupe le cinéma dans la production narrative de Juan Marsé, figure majeure du roman espagnol contemporain, Prix Cervantès 2008, cet essai démontre avec une minutie « détectivesque », la dynamique de l’écriture qu’instaure la présence d’images fixes – affiches de cinéma, bandes dessinées, photographies, dessins…– clichés dérisoires ancrés dans la mémoire et renvoyant au temps de l’enfance et de l’après-guerre civile à Barcelone. Images rebuts qui n’avaient en leur temps aucune valeur culturelle, leur mise en contexte se fait soit sur le modèle d’une main qui les dessine ou les retouche, instituant une sorte de work in progress, soit sur le modèle du regard qui les capte.
Au plaisir que prend l’auteur à jouer mentalement avec l’image décrite à la loupe, manipulée et recyclée, détruite ou restaurée, contemplée ou consommée, répond une lecture qui prend l’image fixe au pied de la lettre imprimée, démontrant ainsi à quel point elle est le lieu d’un investissement imaginaire irriguant le texte littéraire et toute ses strates (structure, construction des personnages, jeu des points de vue et des voix, dimension spéculaire).
Sommaire
Préface
Geneviève Champeau
Introduction
I - La Boîte à images marséenne
Bandes dessinées, chromos et pulp fictions
Les images de papier
Les épitextes iconotextuels
II- La main au travail, work in progress
L’affiche de cinéma, Un día volveré
Le dessin, El Embrujo de Shanghai
III- Le regard scrutateur
Le tableau de peinture, Si te dicen que caí
La photographie, Rabos de Lagartija
Conclusion
Bibliographie
16,00 €
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