De chair et de sang
Lorsqu’au XVIe siècle les mangeurs d’hommes – les anthropophages – reçoivent le nom de cannibales, c’est aussi une tradition millénaire qui adopte des formes nouvelles. Avant Colomb, il y a en effet une histoire occidentale de l’homme comme nourriture, mais celle-ci reste en grande partie à écrire. Le présent ouvrage contribue à combler cette lacune.
Dans les récits et les images de l’ethnographie ancienne, l’anthropophage, qu’il mange ses ennemis ou ses défunts bien-aimés, est un être lointain, dont les coutumes bousculent les normes culturelles occidentales. Menace distante, alors, le cannibale ? Bien au contraire : on dit de groupes et d’individus marginaux qu’ils convoitent la chair d’enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d’affamés qui n’hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l’hostie.
À l’aide des méthodes de l’histoire et des disciplines sœurs, l’auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.
Ils en parlent
Sommaire
Introduction
1. Le cannibalisme : définition et état des connaissances
2. Cannibalismes antiques et médiévaux
3. Le prix de la survie : faim et cannibalisme, entre
Antiquité et Moyen Âge
4. Constructions et reconstructions du discours sur le
cannibalisme de survie au Moyen Âge
5. Aux sources de l’ethnographie occidentale des
mangeurs d’hommes
Conclusion
L’ultime recours
Qui sont les Anthropophages ?
22,00 €
En stock
De chair et de sang
Lorsqu’au XVIe siècle les mangeurs d’hommes – les anthropophages – reçoivent le nom de cannibales, c’est aussi une tradition millénaire qui adopte des formes nouvelles. Avant Colomb, il y a en effet une histoire occidentale de l’homme comme nourriture, mais celle-ci reste en grande partie à écrire. Le présent ouvrage contribue à combler cette lacune.
Dans les récits et les images de l’ethnographie ancienne, l’anthropophage, qu’il mange ses ennemis ou ses défunts bien-aimés, est un être lointain, dont les coutumes bousculent les normes culturelles occidentales. Menace distante, alors, le cannibale ? Bien au contraire : on dit de groupes et d’individus marginaux qu’ils convoitent la chair d’enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d’affamés qui n’hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l’hostie.
À l’aide des méthodes de l’histoire et des disciplines sœurs, l’auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.
Ils en parlent
Sommaire
Introduction
1. Le cannibalisme : définition et état des connaissances
2. Cannibalismes antiques et médiévaux
3. Le prix de la survie : faim et cannibalisme, entre
Antiquité et Moyen Âge
4. Constructions et reconstructions du discours sur le
cannibalisme de survie au Moyen Âge
5. Aux sources de l’ethnographie occidentale des
mangeurs d’hommes
Conclusion
L’ultime recours
Qui sont les Anthropophages ?
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