Alors que dans nos sociétés contemporaines, l’expérience de l’absence s’est largement répandue en raison de l’élargissement des périmètres de nos existences et de la transformation des modes de vie, la notion d’absence a largement déserté la recherche sociologique. Ce constat est paradoxal car il existe dans l’espace académique anglophone une anthropologie et une géographie de l’absence actuellement en plein essor.
Prenant appui sur la formation de ce silence, ce livre propose une relecture des textes fondateurs de la sociologie afin de montrer en quoi l’absence est un objet impensé. Des classiques sociologiques et littéraires jusqu’à l’actualité des migrations et à la diversification des formes de l’absence, ce livre agrémenté d’encadrés thématiques, explore de nombreuses pistes et ouvre à de nouvelles réflexions dans le champ des études migratoires.
Ils en parlent
Constance de Gourcy remonte admirablement aux racines de la sociologie pour enquêter sur les causes de « l’absence de l’absence » dans cette discipline. Ce travail généalogique permet de renforcer l’importance de ce sujet si actuel. De plus, elle met en évidence les conséquences délétères de percevoir l’absence exclusivement comme un antonyme de présence, ce qui invisibilise ses dimensions relationnelles et bureaucratiques. Les critiques de l’autrice à l’égard des politiques migratoires ne sont pas exclusivement fondées sur les vulnérabilités matérielles des immigré·es ou les risques liés au passage de frontières, mais aussi sur le fait que ces politiques nient le statut relationnel de l’absence ainsi que la possibilité d’entretenir des liens. Ce faisant, elle insiste sur la nécessité pour la sociologie de s’emparer de ce sujet, car l’absence est pour Constance De Gourcy plus que le résultat des mobilités, elle est une institution qui structure nos sociétés.
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L’impensé de l’absence
Alors que dans nos sociétés contemporaines, l’expérience de l’absence s’est largement répandue en raison de l’élargissement des périmètres de nos existences et de la transformation des modes de vie, la notion d’absence a largement déserté la recherche sociologique. Ce constat est paradoxal car il existe dans l’espace académique anglophone une anthropologie et une géographie de l’absence actuellement en plein essor.
Prenant appui sur la formation de ce silence, ce livre propose une relecture des textes fondateurs de la sociologie afin de montrer en quoi l’absence est un objet impensé. Des classiques sociologiques et littéraires jusqu’à l’actualité des migrations et à la diversification des formes de l’absence, ce livre agrémenté d’encadrés thématiques, explore de nombreuses pistes et ouvre à de nouvelles réflexions dans le champ des études migratoires.
Ils en parlent
Constance de Gourcy remonte admirablement aux racines de la sociologie pour enquêter sur les causes de « l’absence de l’absence » dans cette discipline. Ce travail généalogique permet de renforcer l’importance de ce sujet si actuel. De plus, elle met en évidence les conséquences délétères de percevoir l’absence exclusivement comme un antonyme de présence, ce qui invisibilise ses dimensions relationnelles et bureaucratiques. Les critiques de l’autrice à l’égard des politiques migratoires ne sont pas exclusivement fondées sur les vulnérabilités matérielles des immigré·es ou les risques liés au passage de frontières, mais aussi sur le fait que ces politiques nient le statut relationnel de l’absence ainsi que la possibilité d’entretenir des liens. Ce faisant, elle insiste sur la nécessité pour la sociologie de s’emparer de ce sujet, car l’absence est pour Constance De Gourcy plus que le résultat des mobilités, elle est une institution qui structure nos sociétés.
20,00 €
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