Presses Universitaires
François-Rabelais

Date de parution : 30 janvier 2016
Nb de pages : 296
ISBN : 978-2-86906-403-4
EAN : 9782869064034
ISSN : 2111-6024
Catégorie : Étiquettes : ,

La poésie entre vers et prose

Étymologiquement, le vers (de vertere, tourner), qui va à la ligne, s’oppose à la prose qui, elle, va tout droit (prorsum). Cette définition paraît simple. Et de fait pendant longtemps, non seulement vers et prose ont évolué de façon singulière, mais ils ont aussi dialogué dans le cadre du prosimètre, qui s’est développé de l’Antiquité au XVIIe siècle.
Or, depuis Rousseau, les frontières entre la prose et la poésie sont devenues beaucoup plus incertaines. On a assisté à la naissance de la prose poétique, du poème en prose, du vers libre. En même temps, à la fin du XXe siècle, semble s’être opéré un certain retour au vers régulier. Quels sont les enjeux de ces mutations essentielles ?
Une bonne partie des études présentées dans ce livre porte sur le vingtième siècle, avec pour soubassement de solides références à l’Antiquité, au Moyen Âge et au XVIIe siècle. On voit que dans la prose se fait jour le vers, comme inversement le vers va vers la prose : il y a, pour reprendre la formule de Michel Collot, « hybridation de la prose et du vers ».
Sans prétendre à l’exhaustivité, ce livre pose des balises claires pour mieux appréhender le phénomène contemporain du dialogue de la prose et des vers.

Ils en parlent

La richesse du volume est immédiatement perceptible, les relations de la prose et du vers ici envisagées étant multiples, du prosimètre au récit poétique, de la prose poétique à la question du « vers libre »

 

David Galand, « Vers & prose : alternances, hybridations, tensions », Acta fabula, vol. 20, n° 1, Notes de lecture, Janvier 2019, URL : http://www.fabula.org/lodel/acta/index.php?id=11944, page consultée le 16 janvier 2019.

Sommaire

Christine Dupouy, Avant-propos

I- Le prosimètre, de l’Antiquité au XVIIe siècle

Marion Faure-Ribreau, « Jeux en vers, jeux en prose : les énonciations multiples de l’Apocoloquintose »

Mickaël Ribreau, « La poésie comme remède. Modalités d’insertion et fonction de la poésie dans la Consolation de Philosophie de Boèce »

Francesco Montorsi, « Succès de la prose et disgrâce du vers dans deux traductions de l’Arioste au XVIe siècle. Avec des réflexions sur la réception des textes étrangers »

Daniel Struve, « À propos de la prose poétique de Bashô »

Marie-Gabrielle Lallemand, « L’énonciation lyrique dans les fictions narratives en prose du début du XVIIe siècle »

II – Hybridation de la prose et de la poésie, du XVIIIe au XXIe siècle

Jean-Damien Mazaré, « Les suites d’un débat du XVIIIe siècle : espaces de la prose poétique chez Montesquieu et Rousseau »

Jean-Michel Wittmann, « “C’est poète que je veux être ! C’est poète que je suis !” La place paradoxale de la poésie dans la carrière littéraire de Gide »

Emmanuelle Kaës, « “Prose montée, vers infus” : prose et poésie dans les Réflexions et Propositions sur le vers français de Paul Claudel »

Marie-Paule Berranger, « À quoi tient la poésie dans les contes cruels d’André Pieyre de Mandiargues ? »

Christine Dupouy, « Autour de Mobile (1962) : le passage du roman à la poésie chez Michel Butor »

Sophie Guermès, « Poétique de l’analogie dans les romans de Claude Simon au tournant des années 1960-1970 : l’exemple d’Histoire »

Françoise Rouffiat, « Le retour de la prose dans quelques poèmes d’André Frénaud »

Anne Mortal, « André du Bouchet, les citations désaccordées »

Alain Mascarou, « Silvia Baron Supervielle ou “les distances créatrices” »

Michel Collot, « L’hybridation du vers et de la prose dans la poésie française contemporaine »

Pierre Grouix, « Appelé à disparaître »

Présentation des auteurs

18,00 

En stock

La poésie entre vers et prose

Étymologiquement, le vers (de vertere, tourner), qui va à la ligne, s’oppose à la prose qui, elle, va tout droit (prorsum). Cette définition paraît simple. Et de fait pendant longtemps, non seulement vers et prose ont évolué de façon singulière, mais ils ont aussi dialogué dans le cadre du prosimètre, qui s’est développé de l’Antiquité au XVIIe siècle.
Or, depuis Rousseau, les frontières entre la prose et la poésie sont devenues beaucoup plus incertaines. On a assisté à la naissance de la prose poétique, du poème en prose, du vers libre. En même temps, à la fin du XXe siècle, semble s’être opéré un certain retour au vers régulier. Quels sont les enjeux de ces mutations essentielles ?
Une bonne partie des études présentées dans ce livre porte sur le vingtième siècle, avec pour soubassement de solides références à l’Antiquité, au Moyen Âge et au XVIIe siècle. On voit que dans la prose se fait jour le vers, comme inversement le vers va vers la prose : il y a, pour reprendre la formule de Michel Collot, « hybridation de la prose et du vers ».
Sans prétendre à l’exhaustivité, ce livre pose des balises claires pour mieux appréhender le phénomène contemporain du dialogue de la prose et des vers.

Ils en parlent

La richesse du volume est immédiatement perceptible, les relations de la prose et du vers ici envisagées étant multiples, du prosimètre au récit poétique, de la prose poétique à la question du « vers libre »

 

David Galand, « Vers & prose : alternances, hybridations, tensions », Acta fabula, vol. 20, n° 1, Notes de lecture, Janvier 2019, URL : http://www.fabula.org/lodel/acta/index.php?id=11944, page consultée le 16 janvier 2019.

Sommaire

Christine Dupouy, Avant-propos

I- Le prosimètre, de l’Antiquité au XVIIe siècle

Marion Faure-Ribreau, « Jeux en vers, jeux en prose : les énonciations multiples de l’Apocoloquintose »

Mickaël Ribreau, « La poésie comme remède. Modalités d’insertion et fonction de la poésie dans la Consolation de Philosophie de Boèce »

Francesco Montorsi, « Succès de la prose et disgrâce du vers dans deux traductions de l’Arioste au XVIe siècle. Avec des réflexions sur la réception des textes étrangers »

Daniel Struve, « À propos de la prose poétique de Bashô »

Marie-Gabrielle Lallemand, « L’énonciation lyrique dans les fictions narratives en prose du début du XVIIe siècle »

II – Hybridation de la prose et de la poésie, du XVIIIe au XXIe siècle

Jean-Damien Mazaré, « Les suites d’un débat du XVIIIe siècle : espaces de la prose poétique chez Montesquieu et Rousseau »

Jean-Michel Wittmann, « “C’est poète que je veux être ! C’est poète que je suis !” La place paradoxale de la poésie dans la carrière littéraire de Gide »

Emmanuelle Kaës, « “Prose montée, vers infus” : prose et poésie dans les Réflexions et Propositions sur le vers français de Paul Claudel »

Marie-Paule Berranger, « À quoi tient la poésie dans les contes cruels d’André Pieyre de Mandiargues ? »

Christine Dupouy, « Autour de Mobile (1962) : le passage du roman à la poésie chez Michel Butor »

Sophie Guermès, « Poétique de l’analogie dans les romans de Claude Simon au tournant des années 1960-1970 : l’exemple d’Histoire »

Françoise Rouffiat, « Le retour de la prose dans quelques poèmes d’André Frénaud »

Anne Mortal, « André du Bouchet, les citations désaccordées »

Alain Mascarou, « Silvia Baron Supervielle ou “les distances créatrices” »

Michel Collot, « L’hybridation du vers et de la prose dans la poésie française contemporaine »

Pierre Grouix, « Appelé à disparaître »

Présentation des auteurs

Date de parution : 30 janvier 2016
Nb de pages : 296
ISBN : 978-2-86906-403-4
EAN : 9782869064034
ISSN : 2111-6024
Catégorie : Étiquettes : ,

18,00 

En stock