Plus grand édifice gothique érigé durant la période moderne, la cathédrale d’Orléans a une place à part dans l’histoire de l’architecture française. Après sa destruction par un petit groupe de huguenots, sa reconstruction non pas à l’identique mais dans un style gothique hérité du Moyen Âge, durera deux siècles. De l’architecture du bâtiment à ses ornements, ce livre richement illustré analyse en détails l’histoire et les caractéristiques de cette cathédrale atypique.
Détruite par les huguenots dans la nuit du 23 au 24 mars 1568, la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans devient un symbole retentissant de la discorde civile et de la folie fanatique qui ont ravagé le royaume de France durant les guerres de religion. C’est pourquoi la paix revenue, Henri IV investit la cathédrale martyre d’une nouvelle charge symbolique, celle de la concorde civile et de la prospérité recouvrée, avec la volonté de reconstruire en plus beau un joyau architectural irrémédiablement détruit. Le souverain catholique pose le 18 avril 1601 la première pierre d’un chantier qui ne s’achèvera que le 8 mai 1829, avec l’inauguration de l’édifice par Charles X. La cathédrale d’Orléans est le plus grand chantier religieux royal de l’époque moderne en France.
Doit-on parler de restauration ou de rénovation de la vieille cathédrale ? En réalité, il s’agit bien d’une reconstruction quasiment à neuf, incroyablement homogène, qui fonde une œuvre originale dans le paysage architectural français : une cathédrale gothique à l’âge classique ! Loin d’être la survivance d’un art périmé ou la répétition paresseuse de techniques éprouvées, la cathédrale d’Orléans est l’archétype d’un style à part entière : le « gothique moderne ».
À l’instigation des services du ministère de la Culture (DRAC Centre-Val de Loire), des restaurations de grande ampleur ont été entreprises et se poursuivent avec régularité, confirmant année après année la profonde originalité de la cathédrale d’Orléans parmi les grandes cathédrales françaises.
Ils en parlent
Revue d'histoire de l'église de France, t103, 2017 pp. 340-341
La République du Centre, 28/01/2017
La cathédrale d’Orléans ne constitue donc pas une monographie stricto sensu : il s’agit plutôt d’un ouvrage rappelant combien les restaurations, qu’elles aient porté sur l’architecture ou sur les objets mobiliers peuvent amender, compléter ou valider les hypothèses et les informations historiques.
Outre leur nécessité évidente pour la conservation des œuvres, elles constituent donc un outil scientifique primordial, comme il est bon de le rappeler.
Hélène Rousteau-Chambon, Bulletin monumental, Tome 177-3, année 2019
Sommaire
Introduction
La cathédrale dans sa ville
Pascal Liévaux
L’architecture
Le chevet du XIe siècle
Pierre Martin
Sainte-Croix d’Orléans, dernière en date des grandes cathédrales gothiques
Alain Villes
Louis XIV et Sainte-Croix
Frédéric Aubanton
Cologne et Orléans, les deux dernières cathédrales de type « classique »
Peter Kurmann
Le décor monumental
La sculpture
Le décor sculpté de la façade occidentale
Guilhem Scherf
Les vitraux
Les vitraux de la cathédrale
Jean-Pierre Blin
L’origine des verres de la rose du transept sud de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans : complémentarité entre textes et analyses
Christian de Valence et Bernard Gratuze
Les objets et œuvres d’art
Le mobilier et les œuvres d’art
La cathédrale d’Orléans et son mobilier. Actualité des restaurations
Gilles Blieck
Le modèle en bois de la façade occidentale de la cathédrale d’Orléans (1737-1740)
Gilles Blieck
Le trésor
Les objets funéraires des évêques d’Orléans conservés dans la cathédrale (XIIIe-XIVe siècles)
Jean-Vincent Jourd’heuil
Le patrimoine instrumental et technique
Les grandes orgues
Emmanuel Sury
Mesure de la pesanteur de l’air à Sainte-Croix d’Orléans en 1673
Christian de Valence
Conclusion : La cathédrale aujourd’hui
Actualités des travaux
Régis Martin
Postface
Actualités : les chantiers, les programmes de recherches, les projets (création vitraux...)
Frédéric Aubanton.
25,00 €
En stock
Cathédrale d’Orléans
Plus grand édifice gothique érigé durant la période moderne, la cathédrale d’Orléans a une place à part dans l’histoire de l’architecture française. Après sa destruction par un petit groupe de huguenots, sa reconstruction non pas à l’identique mais dans un style gothique hérité du Moyen Âge, durera deux siècles. De l’architecture du bâtiment à ses ornements, ce livre richement illustré analyse en détails l’histoire et les caractéristiques de cette cathédrale atypique.
Détruite par les huguenots dans la nuit du 23 au 24 mars 1568, la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans devient un symbole retentissant de la discorde civile et de la folie fanatique qui ont ravagé le royaume de France durant les guerres de religion. C’est pourquoi la paix revenue, Henri IV investit la cathédrale martyre d’une nouvelle charge symbolique, celle de la concorde civile et de la prospérité recouvrée, avec la volonté de reconstruire en plus beau un joyau architectural irrémédiablement détruit. Le souverain catholique pose le 18 avril 1601 la première pierre d’un chantier qui ne s’achèvera que le 8 mai 1829, avec l’inauguration de l’édifice par Charles X. La cathédrale d’Orléans est le plus grand chantier religieux royal de l’époque moderne en France.
Doit-on parler de restauration ou de rénovation de la vieille cathédrale ? En réalité, il s’agit bien d’une reconstruction quasiment à neuf, incroyablement homogène, qui fonde une œuvre originale dans le paysage architectural français : une cathédrale gothique à l’âge classique ! Loin d’être la survivance d’un art périmé ou la répétition paresseuse de techniques éprouvées, la cathédrale d’Orléans est l’archétype d’un style à part entière : le « gothique moderne ».
À l’instigation des services du ministère de la Culture (DRAC Centre-Val de Loire), des restaurations de grande ampleur ont été entreprises et se poursuivent avec régularité, confirmant année après année la profonde originalité de la cathédrale d’Orléans parmi les grandes cathédrales françaises.
Ils en parlent
Revue d'histoire de l'église de France, t103, 2017 pp. 340-341
La République du Centre, 28/01/2017
La cathédrale d’Orléans ne constitue donc pas une monographie stricto sensu : il s’agit plutôt d’un ouvrage rappelant combien les restaurations, qu’elles aient porté sur l’architecture ou sur les objets mobiliers peuvent amender, compléter ou valider les hypothèses et les informations historiques.
Outre leur nécessité évidente pour la conservation des œuvres, elles constituent donc un outil scientifique primordial, comme il est bon de le rappeler.
Hélène Rousteau-Chambon, Bulletin monumental, Tome 177-3, année 2019
Sommaire
Introduction
La cathédrale dans sa ville
Pascal Liévaux
L’architecture
Le chevet du XIe siècle
Pierre Martin
Sainte-Croix d’Orléans, dernière en date des grandes cathédrales gothiques
Alain Villes
Louis XIV et Sainte-Croix
Frédéric Aubanton
Cologne et Orléans, les deux dernières cathédrales de type « classique »
Peter Kurmann
Le décor monumental
La sculpture
Le décor sculpté de la façade occidentale
Guilhem Scherf
Les vitraux
Les vitraux de la cathédrale
Jean-Pierre Blin
L’origine des verres de la rose du transept sud de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans : complémentarité entre textes et analyses
Christian de Valence et Bernard Gratuze
Les objets et œuvres d’art
Le mobilier et les œuvres d’art
La cathédrale d’Orléans et son mobilier. Actualité des restaurations
Gilles Blieck
Le modèle en bois de la façade occidentale de la cathédrale d’Orléans (1737-1740)
Gilles Blieck
Le trésor
Les objets funéraires des évêques d’Orléans conservés dans la cathédrale (XIIIe-XIVe siècles)
Jean-Vincent Jourd’heuil
Le patrimoine instrumental et technique
Les grandes orgues
Emmanuel Sury
Mesure de la pesanteur de l’air à Sainte-Croix d’Orléans en 1673
Christian de Valence
Conclusion : La cathédrale aujourd’hui
Actualités des travaux
Régis Martin
Postface
Actualités : les chantiers, les programmes de recherches, les projets (création vitraux...)
Frédéric Aubanton.
25,00 €
En stock