Presses Universitaires
François-Rabelais

Date de parution : 19 juin 2025
Nb de pages : 476
ISBN : 978-2-38605-013-8
EAN : 9782386050138
À paraître

Citoyennetés narratives

Hannah Arendt en littérature dans les pays de langue allemande
Quel est l’héritage de la pensée politique arendtienne dans la littérature des pays germanophones depuis 1989 ? Face au grand nombre d’œuvres contemporaines concernées, qu’il s’agisse de simples coïncidences correspondant au Zeitgeist (l’air du temps), de références implicites revendiquées ou non par les écrivains, ou de reprises explicites dans les romans et poèmes, ce livre révèle l’influence d’Hannah Arendt dans la littérature contemporaine. À partir d’une réflexion synthétique, notamment sur des notions de totalitarisme, de superfluité et de citoyenneté, il fournit une analyse approfondie de quatre auteurs chez qui le lien avec la pensée arendtienne s’impose à des degrés divers : Terézia Mora, Tomer Gardi, Navid Kermani et Mohamad Alaaedin Abdul Moula.
À travers toutes ces œuvres, c’est une nouvelle image de la penseuse politique qui se dessine peu à peu mais aussi une nouvelle façon de concevoir un engagement dans l’époque contemporaine. L’observation de ces différentes pratiques de « citoyenneté narrative » tout comme les réflexions qu’elles suscitent invitent ni plus ni moins à penser à nouveaux frais le rapport entre littérature et politique.
Emmanuelle Terrones est professeure de littérature allemande à l’université de Tours et membre de l’unité de recherche ICD (UR6297).

Sommaire

Introduction
I – Zeitgenossenschaft, réflexions sur une contemporanéité

Chapitre I – De « sombres temps » toujours et encore ?
Témoigner aujourd’hui des « sombres temps »
Partager la mémoire
Récit d’un nouveau totalitarisme
Fiction d’un totalitarisme omniprésent

Chapitre II – « Superfluité » et « acosmie » contemporaines
Nous autres réfugiés contemporains
De nouveaux « parias conscients » ?

Chapitre III – « Citizen » ?
« Remettre en chantier la question de la parole »
Réinventer un « monde commun »

II – Citoyennetés narratives en pratique : de l’écho au dialogue

Chapitre I – Échos arendtiens chez Terézia Mora
L’« état du monde »
Losgehen
Écrire en tant qu’« agir »

Chapitre II – Tomer Gardi, Hannah Arendt comme impulsion de l’écriture
Compréhension et résistance
Écrire contre l’oubli
Créer un espace public : un exercice de pensée politique

Chapitre III – Navid Kermani et Hannah Arendt, une parenté intellectuelle
Poétique et politique sous le signe de la pluralité
Penser autrement
Weltbürgerschaft
Oser la vie publique

Chapitre IV – Mohamad Alaaedin Abdul Moula et Hannah Arendt, un dialogue
Dialogue avec le « fantôme poétique » de Hannah Arendt
Poursuivre une pensée
Une pensée poétique transhistorique
Engagement pour un dialogue pluriel et infini

Perspectives

Bibliographie

28,00 

Rupture de stock

À paraître

Citoyennetés narratives

Hannah Arendt en littérature dans les pays de langue allemande
Quel est l’héritage de la pensée politique arendtienne dans la littérature des pays germanophones depuis 1989 ? Face au grand nombre d’œuvres contemporaines concernées, qu’il s’agisse de simples coïncidences correspondant au Zeitgeist (l’air du temps), de références implicites revendiquées ou non par les écrivains, ou de reprises explicites dans les romans et poèmes, ce livre révèle l’influence d’Hannah Arendt dans la littérature contemporaine. À partir d’une réflexion synthétique, notamment sur des notions de totalitarisme, de superfluité et de citoyenneté, il fournit une analyse approfondie de quatre auteurs chez qui le lien avec la pensée arendtienne s’impose à des degrés divers : Terézia Mora, Tomer Gardi, Navid Kermani et Mohamad Alaaedin Abdul Moula.
À travers toutes ces œuvres, c’est une nouvelle image de la penseuse politique qui se dessine peu à peu mais aussi une nouvelle façon de concevoir un engagement dans l’époque contemporaine. L’observation de ces différentes pratiques de « citoyenneté narrative » tout comme les réflexions qu’elles suscitent invitent ni plus ni moins à penser à nouveaux frais le rapport entre littérature et politique.
Emmanuelle Terrones est professeure de littérature allemande à l’université de Tours et membre de l’unité de recherche ICD (UR6297).

Sommaire

Introduction
I – Zeitgenossenschaft, réflexions sur une contemporanéité

Chapitre I – De « sombres temps » toujours et encore ?
Témoigner aujourd’hui des « sombres temps »
Partager la mémoire
Récit d’un nouveau totalitarisme
Fiction d’un totalitarisme omniprésent

Chapitre II – « Superfluité » et « acosmie » contemporaines
Nous autres réfugiés contemporains
De nouveaux « parias conscients » ?

Chapitre III – « Citizen » ?
« Remettre en chantier la question de la parole »
Réinventer un « monde commun »

II – Citoyennetés narratives en pratique : de l’écho au dialogue

Chapitre I – Échos arendtiens chez Terézia Mora
L’« état du monde »
Losgehen
Écrire en tant qu’« agir »

Chapitre II – Tomer Gardi, Hannah Arendt comme impulsion de l’écriture
Compréhension et résistance
Écrire contre l’oubli
Créer un espace public : un exercice de pensée politique

Chapitre III – Navid Kermani et Hannah Arendt, une parenté intellectuelle
Poétique et politique sous le signe de la pluralité
Penser autrement
Weltbürgerschaft
Oser la vie publique

Chapitre IV – Mohamad Alaaedin Abdul Moula et Hannah Arendt, un dialogue
Dialogue avec le « fantôme poétique » de Hannah Arendt
Poursuivre une pensée
Une pensée poétique transhistorique
Engagement pour un dialogue pluriel et infini

Perspectives

Bibliographie

Date de parution : 19 juin 2025
Nb de pages : 476
ISBN : 978-2-38605-013-8
EAN : 9782386050138

28,00 

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