Ville aimable

Table des matières

Introduction
La ville aimée car aimable… ou détestable et donc détestée ?
Denis Martouzet

Chapitre  1
Habiter, une affaire d’affects : dialogue et confrontations
Denis Martouzet et Nicole Mathieu

Chapitre  2
De l’affectivité des lieux, détour épistémologique
Denis Martouzet

Chapitre  3
L’affectivité et l’organisation spatiale des sociétés
Benoît Feildel et Nathalie Audas

Chapitre 4
Pour un urbanisme affectif
Benoît Feildel

Chapitre  5
Interroger une représentation collective : la ville mal-aimée
Joëlle Salomon Cavin et Nicole Mathieu

Chapitre  6
Le rapport affectif à l’espace de Jean-Jacques Rousseau
Denis Martouzet

Chapitre  7
Quand le cinéma contribue à l’affect des lieux
Georges-Henry Laffont

Chapitre  8
Attitudes : les vingt-quatre « types » de relation à sa ville
Denis Martouzet

Chapitre  9
L’affection, une affaire de rythmes
Nathalie Audas

Chapitre  10
Patrimonialiser les affects ? Le rapport entre le nous et le je
Hélène Bailleul et Denis Martouzet

Chapitre  11
Les belles images de ville : l’instrumentalisation du rapport affectif
Hélène Bailleul

Chapitre  12
Participation citoyenne et émotions
Benoît Feildel

Conclusion
Aimée, aimable, aimante, la ville, une histoire de sentiment
Denis Martouzet et Georges-Henry Laffont

Bibliographie

SOMMAIRE

Ville aimable

Les villes ont des odeurs, des couleurs, des ambiances…, qui les rendent reconnaissables entre toutes. Paris n’est pas Berlin ; Tours n’est pas Marseille ; Bordeaux n’est pas Toulouse. Il est difficile d’être neutre vis-à-vis de cet objet d’étude qu’est la ville. Comment ne pas être et se sentir affecté, au plus profond de soi, par ce milieu de vie, son fonctionnement, sa diversité sociale, visuelle, fonctionnelle, ses ambiances, mais aussi par ce qu’elle représente en termes de fonctionnement de la société, avec ce qu’elle permet ou oblige, ce à quoi elle incite et ce qu’elle empêche ? Une ville donne ou non, inclut ou exclut, intègre ou désintègre… ; une personne pense cette ville, la ressent, la vit : ville et individu entretiennent un rapport qui influence les représentations, les imaginaires, les pratiques, et donc l’ambiance et le réel urbains. La société urbaine ne peut faire l’économie de quelques questions simples à formuler. Aimez-vous la ville ? Pourquoi ? Un peu, passionnément, pas du tout ? Ce livre apporte des réponses qui montrent l’universalité des affects – positifs, négatifs, toujours changeants – envers l’urbain et suggèrent autant d’autres questions. On entre dans l’ambiance de la ville par ses différentes dimensions : urbanisme et participation, idéologies, temporalités, patrimoines, marketing urbain, cinéma et représentations mentales ou sociales, sciences morales et politiques, mais aussi le sensible et l’émotion.

Géographie
Sciences sociales

Ils en parlent

Le propos général de ce livre enthousiasmera celles et ceux qui aiment les villes et s’inquiètent de la tendance à l’aseptisation des villes du Nord, ou des villes globales.

Mischa Piraud, « Ville aimable », Articulo - Journal of Urban Research [Online], Book Reviews, 2015, Online since 22 August 2015.

 

L’analyse des rapports affectifs à la ville n’est donc assurément pas close, mais l’ouvrage permet de poser de nombreux jalons, principalement sur le plan épistémologique. Il est donc, en ce sens, une invitation à la poursuite de la réflexion et à un élargissement des terrains d’étude sur la question des rapports affectifs à la ville.

Pierre-Jacques Olagnier, « Denis Martouzet, Ville aimable  », Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement [En ligne], 30 | 2016, mis en ligne le 05 juin 2015.

 

Yves Boquet, « Denis Martouzet, Ville aimable », Espace populations sociétés [En ligne], 2014/2-3 | 2015, mis en ligne le 01 décembre 2014.

 

Cahiers de géographie du Québec, volume 58, no 164, septembre 2014



À propos de l'auteur
Denis Martouzet

Denis Martouzet


Denis Martouzet est professeur d'urbanisme à l'Université de Tours. Il est directeur adjoint de l'UMR 7324 CITERES. Il a dirigé Ville aimable publié aux Presses universitaires François-Rabelais en 2014.



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