
- Date de parution
- Le: 20 mars 2014
- Version papier
- Prix: 25€
- Nombre de pages: 384 pages
- ISBN: 978-2-86906-361-7
- EAN: 9782869063617
- ISSN: 1635-6187
- Catégories
- étiquettes: Aménagement, Architecture, Espace, Ville,
- Fiche ONIX:
Ville aimable
- Denis Martouzet, |
- 25€ |
- Villes et Territoires |
- 384 pages
Les villes ont des odeurs, des couleurs, des ambiances…, qui les rendent reconnaissables entre toutes. Paris n’est pas Berlin ; Tours n’est pas Marseille ; Bordeaux n’est pas Toulouse. Il est difficile d’être neutre vis-à-vis de cet objet d’étude qu’est la ville. Comment ne pas être et se sentir affecté, au plus profond de soi, par ce milieu de vie, son fonctionnement, sa diversité sociale, visuelle, fonctionnelle, ses ambiances, mais aussi par ce qu’elle représente en termes de fonctionnement de la société, avec ce qu’elle permet ou oblige, ce à quoi elle incite et ce qu’elle empêche ? Une ville donne ou non, inclut ou exclut, intègre ou désintègre… ; une personne pense cette ville, la ressent, la vit : ville et individu entretiennent un rapport qui influence les représentations, les imaginaires, les pratiques, et donc l’ambiance et le réel urbains. La société urbaine ne peut faire l’économie de quelques questions simples à formuler. Aimez-vous la ville ? Pourquoi ? Un peu, passionnément, pas du tout ? Ce livre apporte des réponses qui montrent l’universalité des affects – positifs, négatifs, toujours changeants – envers l’urbain et suggèrent autant d’autres questions. On entre dans l’ambiance de la ville par ses différentes dimensions : urbanisme et participation, idéologies, temporalités, patrimoines, marketing urbain, cinéma et représentations mentales ou sociales, sciences morales et politiques, mais aussi le sensible et l’émotion.
Ils en parlent
Le propos général de ce livre enthousiasmera celles et ceux qui aiment les villes et s’inquiètent de la tendance à l’aseptisation des villes du Nord, ou des villes globales.
L’analyse des rapports affectifs à la ville n’est donc assurément pas close, mais l’ouvrage permet de poser de nombreux jalons, principalement sur le plan épistémologique. Il est donc, en ce sens, une invitation à la poursuite de la réflexion et à un élargissement des terrains d’étude sur la question des rapports affectifs à la ville.
Cahiers de géographie du Québec, volume 58, no 164, septembre 2014