Comment les souvenirs individuels s’organisent-ils pour constituer une mémoire collective ? Pourquoi la mémoire des migrations, souvent, s’efface-t-elle ? En menant l’enquête, sociologues et anthropologues ne trouvent pas une mais des représentations variées du passé et de ce qui serait bon d’en retenir à l’avenir. La mémoire est dynamique, elle procède de mobilisations collectives et d’engagements « au nom de la mémoire ». Mémoires du quartier, projet social ou pédagogique, manifestation culturelle ou religieuse, création artistique, commémoration publique, musée associatif, les contextes d’émergence d’une mémoire des migrations sont très divers en Région Centre, reflet d’un territoire vaste et hétérogène. Comment les porteurs de ces constructions mémorielles, ceux qui réalisent le travail de « sélection » des souvenirs, parviennent à susciter l’émotion autour d’eux ? Nous avons aussi exploré le tissu social et politique : selon les situations, les « traces » recueillies pour être valorisées n’auront pas toutes le même destin. Certaines mémoires vont rester confinées dans un cercle restreint, tandis que d’autres vont s’avérer « dicibles » dans l’espace public, parfois jusqu’à « faire patrimoine ».
Ils en parlent
(...) L’ouvrage se révèle aussi précieux par les exemples analysés que par la réflexion portant sur les mécanismes de la mémoire, de la patrimonialisation, de l’identité.
Ralph Schor, « Notes de lecture », revue REMI (Vol. 34 n° 1 – 2018).
Sommaire
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : LE SENS DES MOBILISATIONS MEMORIELLES ET PATRIMONIALES
Une conception dynamique et constructiviste de la mémoire Faire le patrimoine : Introduction au processus contemporain de patrimonialisation Mémoires, territoires et mobilitésDEUXIÈME PARTIE : CONTEXTES LOCAUX ET CONFIGURATIONS SINGULIÈRES
Immigration et syndicalisme dans l'industrie : des mémoires émergentes Les deux facettes de la mémoire portugaise : valorisation de la culture et silence public de la migration Mémoires d'anciens ouvriers maghrébins en foyer : une transmission empêchéeTROISIÈME PARTIE : ENTRE ACTION PUBLIQUE ET EFFACEMENT
Invisibiliser les espaces d'expérience des migrants ? Eléments du contexte orléanais De la collecte de mémoires à l'invisibilité patrimoniale ? Un terrain montargois Le patrimoine impossible de populations stigmatisées à Bourges et VierzonQUATRIÈME PARTIE : PRUDENCE ET EMPATHIE DES INSTITUTIONS
L'intérêt pédagogique des mémoires des migrations Travail social, animation socio-culturelle et enjeux mémoriels L'Église et les pratiques religieuses des migrants : traditions et patrimoine négociéCONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
25,00 €
En stock
Au nom de la mémoire
Comment les souvenirs individuels s’organisent-ils pour constituer une mémoire collective ? Pourquoi la mémoire des migrations, souvent, s’efface-t-elle ? En menant l’enquête, sociologues et anthropologues ne trouvent pas une mais des représentations variées du passé et de ce qui serait bon d’en retenir à l’avenir. La mémoire est dynamique, elle procède de mobilisations collectives et d’engagements « au nom de la mémoire ». Mémoires du quartier, projet social ou pédagogique, manifestation culturelle ou religieuse, création artistique, commémoration publique, musée associatif, les contextes d’émergence d’une mémoire des migrations sont très divers en Région Centre, reflet d’un territoire vaste et hétérogène. Comment les porteurs de ces constructions mémorielles, ceux qui réalisent le travail de « sélection » des souvenirs, parviennent à susciter l’émotion autour d’eux ? Nous avons aussi exploré le tissu social et politique : selon les situations, les « traces » recueillies pour être valorisées n’auront pas toutes le même destin. Certaines mémoires vont rester confinées dans un cercle restreint, tandis que d’autres vont s’avérer « dicibles » dans l’espace public, parfois jusqu’à « faire patrimoine ».
Ils en parlent
(...) L’ouvrage se révèle aussi précieux par les exemples analysés que par la réflexion portant sur les mécanismes de la mémoire, de la patrimonialisation, de l’identité.
Ralph Schor, « Notes de lecture », revue REMI (Vol. 34 n° 1 – 2018).
Sommaire
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : LE SENS DES MOBILISATIONS MEMORIELLES ET PATRIMONIALES
Une conception dynamique et constructiviste de la mémoire Faire le patrimoine : Introduction au processus contemporain de patrimonialisation Mémoires, territoires et mobilitésDEUXIÈME PARTIE : CONTEXTES LOCAUX ET CONFIGURATIONS SINGULIÈRES
Immigration et syndicalisme dans l'industrie : des mémoires émergentes Les deux facettes de la mémoire portugaise : valorisation de la culture et silence public de la migration Mémoires d'anciens ouvriers maghrébins en foyer : une transmission empêchéeTROISIÈME PARTIE : ENTRE ACTION PUBLIQUE ET EFFACEMENT
Invisibiliser les espaces d'expérience des migrants ? Eléments du contexte orléanais De la collecte de mémoires à l'invisibilité patrimoniale ? Un terrain montargois Le patrimoine impossible de populations stigmatisées à Bourges et VierzonQUATRIÈME PARTIE : PRUDENCE ET EMPATHIE DES INSTITUTIONS
L'intérêt pédagogique des mémoires des migrations Travail social, animation socio-culturelle et enjeux mémoriels L'Église et les pratiques religieuses des migrants : traditions et patrimoine négociéCONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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