Les adolescents de cité sont-ils enfermés dans des ghettos ? Ont-ils des pratiques de mobilité si différentes de celles des autres adolescents ? Quelles épreuves spécifiques, les filles et les garçons de ces quartiers, affrontent-ils au cours de leurs déplacements ? En s’intéressant aux différentes manières d’habiter dans un quartier ségrégué, cet ouvrage propose une réflexion sur les effets des mobilités en dehors du quartier sur la socialisation et la construction identitaire des adolescents.
Ils en parlent
Les adolescents résidant en banlieue ont la réputation de quitter rarement leur quartier, comme si l’enveloppe protectrice du ghetto leur assurait une sécurité face à la stigmatisation trop souvent subie. L’étude menée par Nicolas Oppenchaïm apporte un éclairage distancié face à cette idée reçue.
Rubrique "Lire", in: Lien Social n°1280, du 29.09 au 12.10.2020, page 33
L’ouvrage de N. Oppenchaim témoigne de ce qu’est la « condition urbaine » dans la lignée de G. Simmel et de l’école de Chicago, faite de proximité spatiale, de distance sociale, d’épreuves, de conflits face à des situations de coprésence, de promiscuité et de cohabitation dans l’espace public avec des individus provenant d’horizons sociaux différents. Il permet également de montrer l’hétérogénéité des jeunes habitants des cités à travers des manières d’habiter et des mobilités disparates avec tout ce que s’y jouent et de prendre en compte ces dernières dans l’appréhension du vécu des jeunes de quartiers populaires.
Mickael Chelal, Notes de lecture, Les Annales de la recherches urbaines
L’originalité de l’approche découle du recours au concept de « manière d’habiter » qui traduit aussi la volonté de porter un regard sociologique sur un objet investi de longue date par les géographes : les modes d’habiter.
Sommaire
Introduction
Chapitre 1 : L’influence des appartenances sociales, territoriales et du genre sur les pratiques de mobilité des adolescents
1. Des potentiels de mobilité très différents des adolescents franciliens
2. Une influence croissante des appartenances sociale, résidentielle et de genre sur les pratiques de mobilité des adolescents ?
Chapitre 2 : Quatre manières typiques d’habiter des garçons de ZUS
1. Les Adolescents du quartier
2. Les Associatifs
3. Les Flâneurs
Chapitre 3 : Quatre manières d’habiter typiques des filles de ZUS
1. Les Filles de bonne famille
2. Les Guerrières
3. Les Flâneuses exclusives
4. Les Encadrées
Chapitre 4 : Dynamiques des situations et cheminement d’une manière d’habiter à une autre
1. Des manières d’habiter plurielles ?
2. Des cheminements biographiques d’une manière d’habiter à une autre
Conclusion
20,00 €
En stock
Adolescents de cité
Les adolescents de cité sont-ils enfermés dans des ghettos ? Ont-ils des pratiques de mobilité si différentes de celles des autres adolescents ? Quelles épreuves spécifiques, les filles et les garçons de ces quartiers, affrontent-ils au cours de leurs déplacements ? En s’intéressant aux différentes manières d’habiter dans un quartier ségrégué, cet ouvrage propose une réflexion sur les effets des mobilités en dehors du quartier sur la socialisation et la construction identitaire des adolescents.
Ils en parlent
Les adolescents résidant en banlieue ont la réputation de quitter rarement leur quartier, comme si l’enveloppe protectrice du ghetto leur assurait une sécurité face à la stigmatisation trop souvent subie. L’étude menée par Nicolas Oppenchaïm apporte un éclairage distancié face à cette idée reçue.
Rubrique "Lire", in: Lien Social n°1280, du 29.09 au 12.10.2020, page 33
L’ouvrage de N. Oppenchaim témoigne de ce qu’est la « condition urbaine » dans la lignée de G. Simmel et de l’école de Chicago, faite de proximité spatiale, de distance sociale, d’épreuves, de conflits face à des situations de coprésence, de promiscuité et de cohabitation dans l’espace public avec des individus provenant d’horizons sociaux différents. Il permet également de montrer l’hétérogénéité des jeunes habitants des cités à travers des manières d’habiter et des mobilités disparates avec tout ce que s’y jouent et de prendre en compte ces dernières dans l’appréhension du vécu des jeunes de quartiers populaires.
Mickael Chelal, Notes de lecture, Les Annales de la recherches urbaines
L’originalité de l’approche découle du recours au concept de « manière d’habiter » qui traduit aussi la volonté de porter un regard sociologique sur un objet investi de longue date par les géographes : les modes d’habiter.
Sommaire
Introduction
Chapitre 1 : L’influence des appartenances sociales, territoriales et du genre sur les pratiques de mobilité des adolescents
1. Des potentiels de mobilité très différents des adolescents franciliens
2. Une influence croissante des appartenances sociale, résidentielle et de genre sur les pratiques de mobilité des adolescents ?
Chapitre 2 : Quatre manières typiques d’habiter des garçons de ZUS
1. Les Adolescents du quartier
2. Les Associatifs
3. Les Flâneurs
Chapitre 3 : Quatre manières d’habiter typiques des filles de ZUS
1. Les Filles de bonne famille
2. Les Guerrières
3. Les Flâneuses exclusives
4. Les Encadrées
Chapitre 4 : Dynamiques des situations et cheminement d’une manière d’habiter à une autre
1. Des manières d’habiter plurielles ?
2. Des cheminements biographiques d’une manière d’habiter à une autre
Conclusion
20,00 €
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