
- Date de parution
- Le: 16 janvier 2014
- Version papier
- Prix: 25€
- Nombre de pages: 236 pages
- Détails: broché, ill. N&B, cahier couleur 16 p.
- ISBN: 978-2-86906-310-5
- EAN: 9782869063105
- ISSN: 2259-8294
- Catégories
- étiquettes: Arts graphiques, Bande dessinée,
- Fiche ONIX:
L’engendrement des images en bande dessinée
- Henri Garric, |
- 25€ |
- Iconotextes |
- 236 pages
La bande dessinée n’est plus un objet mineur qu’il faudrait à tout prix justifier par rapport à des arts plus importants, la littérature, notamment. Cet ouvrage se propose donc d’étudier les moyens d’expression spécifiques de la bande dessinée à partir de l’idée d’engendrement des images. Il s’agit de voir comment le récit de bande dessinée se produit dans les métamorphoses de l’image même, mais aussi d’examiner comment les auteurs de bande dessinée représentent ce processus de création. Les différentes études réunies, dues à de grands spécialistes reconnus (Groensteen, Smolderen, Peeters, Denis Mellier) mais aussi à de jeunes chercheurs, couvrent un corpus résolument varié, allant des origines du neuvième art à ses évolutions les plus contemporaines (notamment numériques), abordant aussi bien le travail de dessinateurs et de scénaristes, associant albums expérimentaux et bandes dessinées plus populaires. On suit ainsi comment, dans les œuvres de Milton Caniff, Franquin, Vaughn-James, David B., Alan Moore, dans des genres comme la bande dessinée muette ou le steampunk et plus généralement dans l’ensemble de la bande dessinée, s’élabore une véritable conscience des pouvoirs propres du neuvième art. En conclusion, l’entretien avec le dessinateur Boulet permet de récapituler les différents problèmes abordés en les mettant directement en relation avec les questions que peut se poser aujourd’hui un créateur de bande dessinée.
Ils en parlent
L’Engendrement des images en bande dessinée a bénéficié d’un remarquable travail éditorial, tant pour sa réalisation technique que pour sa direction scientifique. En évitant une trop large interdisciplinarité, cette collaboration a échappé à la tendance fragmentaire des actes de colloque, peu propices à une vision théorique d’ensemble.
Compte-rendu de lecture par Benoît Glaude, Les lettres romanes n°72.1-2, 2018, pages 195-201
Si les différents contributeurs s’approprient la question de l’engendrement à leurs propres manières, cela n’empêche pas au livre d’offrir, dans l’ensemble, une réflexion cohérente sur la question. Ainsi, c’est aussi un regard nouveau qui est porté sur le médium, dont la propriété fondamentalement graphique fut souvent survolée par l’analyse sémiotique-structuraliste.