Passions criminelles

Les séries policières anglophones, entre conservatisme et progressisme

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Passions criminelles

Les séries policières anglophones, entre conservatisme et progressisme

Depuis leur création dans les années 1950, l’engouement pour les séries policières ne se dément pas. Une telle vitalité ne va pas sans paradoxes : né de la modernité, le récit policier en dresse pourtant un portrait cauchemardesque. Tandis que l’idéologie du progrès triomphe, il s’inquiète du désordre et de la violence qu’elle génère. Néanmoins le genre n'est pas anxiogène, car la promesse à l’horizon du récit policier, c’est celle du rétablissement de l’ordre. Avec le récit policier se joue la catharsis, le drame libératoire de l’expurgation des passions, un drame rassurant renouvelé à chaque nouvel épisode au terme duquel triomphent la justice et le bien.
C’est une double fiction à laquelle convie alors la série policière : celle d’un univers criminel exotique où s’exposent les passions humaines le plus crues, et celle d’un univers idéal où bien personnel et bien commun font figure de compas. Pourtant c'est souvent à l’aune du réalisme qu'on mesure la qualité d’une série policière. Dès lors, tiraillée entre fiction et réalisme, ordre et contestation, la série policière se déploie sur un large spectre esthétique et idéologique.
En explorant les séries policières, ce livre démontre la richesse de ce genre pluriforme, entre conservatisme et progressisme, à travers l’étude de séries tant mainstream que de niche, sans présupposés de popularité ou de qualité.

Animation
Cinéma
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À propos de l'auteur

Emmanuelle Delanoë-Brun


Emmanuelle DELANOË-BRUN est maître de conférences à l'université Paris Diderot, où elle enseigne la littérature américaine, la traduction littéraire et les liens entre littérature et cinéma.



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